Dans le champ des arts plastiques, nombre de créations actuelles se signalent par une forme d’errance esthétique et sémantique clairement affichée. Leurs auteurs, loin de se prendre pour des démiurges, semblent au contraire mettre en avant une fonction d’utilisateur. Se servir du monde où l’on vit comme d’une ressource de libre accès et de libre usage, sans souhaiter forcément se soumettre à la discipline du style, de l’organisation ou même de la compréhension, tels semblent être leur maniera et son esprit, anti-autoritaire au possible. De cette forme de création astructurelle, maints exemples ont été offerts lors de la dernière en date des biennales d’art de Lyon, Là où les eaux se mêlent.
Parution dans la revue belge L’Art même, n° 80
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