


“How will we live together?” — «Comment vivrons-nous ensemble, à l’avenir ?» Sous cet intitulé interrogatif et lapidaire, la 17e Biennale internationale d’architecture de Venise a proposé en cette année 2021 une question piège, de celles dont on peut craindre qu’elle n’accouche de fausses expertises. Était-ce là l’intention malicieuse ou perverse (rayer la mention inutile) de son commissaire, l’architecte libanais Hashim Sarkis ? Les réponses à l’interrogation, on le pressent, sont diverses, époque trouble telle que la nôtre oblige. Formulées avec autorité par les architectes participants, chacun y allant de son point de vue bien formé, elles invitent à réfléchir autant au devenir architectural qu’à celui de l’expertise, en crise profonde quelque domaine que l’on aborde — dont l’architecture et l’urbanisme.