“Dévisagéité” – le statut contemporain du visage. Art press, n° 520, avril 2024

La modernité artistique, dans sa manière si changeante de représenter le corps humain (glorieux, déchu, érotisé, insignifiant, idiot, mécanisé, végétalisé, animalisé, par petits morceaux… diversement), n’a jamais ménagé le visage, la représentation même de la face, de nos faces. Tout à ce spectacle dépareillé, nous voici endurant par rebond une situation peu confortable. Loin que l’art nous renseigne une bonne fois sur ce que nous sommes, la représentation devenue erratique de nos visages ébranle toute stabilité dans la construction d’un modèle-type ou sertissant une valeur éminente.

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