La modernité artistique, dans sa manière si changeante de représenter le corps humain (glorieux, déchu, érotisé, insignifiant, idiot, mécanisé, végétalisé, animalisé, par petits morceaux… diversement), n’a jamais ménagé le visage, la représentation même de la face, de nos faces. Tout à ce spectacle dépareillé, nous voici endurant par rebond une situation peu confortable. Loin que l’art nous renseigne une bonne fois sur ce que nous sommes, la représentation devenue erratique de nos visages ébranle toute stabilité dans la construction d’un modèle-type ou sertissant une valeur éminente.
- ©Sebastien Roy
Catégories
-
Recent Posts
- Pierre Huyghe à la Punta de la Dogana (Fondation Pinault), Venise, avec « Liminal ». Art Press n° 521, mai 2024.
- Pritzker Prize 2024, Riken Yamamoto – Archistorm, numéro 126, mai 2024
- “Dévisagéité” – le statut contemporain du visage. Art press, n° 520, avril 2024
- « Le sens des Répliques »
- FABRIQUE DE LA VILLE ET AMÉNAGEMENT : FIN DE L’HISTOIRE ET NOUVEAUX COMMENCEMENTS ?
-
Join 475 other subscribers