Category Archives: Architecture et urbanisme contemporains

Pritzker Prize 2024, Riken Yamamoto – Archistorm, numéro 126, mai 2024

À paraître : Archistorm, numéro 126, mai 2024. Une étude du travail subtilement anti-moderne de Riken Yamamoto, architecte peu connu en Europe et lauréat du Pritzker Prize 2024. La quête constante de la “ville cellulaire”, celle qui ménage à l’individu la possibilité d’être soi et d’être social.

FABRIQUE DE LA VILLE ET AMÉNAGEMENT : FIN DE L’HISTOIRE ET NOUVEAUX COMMENCEMENTS ?

Archistorm n° 125 mars 2024

L’aménagement urbain contemporain ne peut plus faire comme si lefonctionnalisme et ses brutalités conceptuelles et concrètes n’avaient pasexisté et brisé le bon urbanisme, celui, sensible, pacifiant, qui installe l’êtrehumain dans des lieux de vie harmonieux. Un autre temps vient, moinsporté par l’idéologie, et plus par le souci du service collectif. Les acteursde l’aménagement s’engagent dans un cycle de salut, d’échanges accrus etd’ouverture à de nouvelles priorités, le commun, l’écologie. Le gage de la fin,en tendance du moins, des combats interprofessionnels et corporatistes.

Fabrique de la ville et aménagement : fin de l’histoire ou nouveaux commencements ?

Paul Ardenne, Archistorm, n. 124, janv.-févr. 2024

Les modèles d’aménagement urbain dominants ayant fait florès au XXe siècle,
privilégiant idéologie et technocratie, se sont révélés être des échecs cuisants.
Agglutination et congestion, pollutions en tout genre, distension entre les lieux de
vie domestique, de travail et de loisir, condamnation des résidents à de pénibles
et chronophages mouvements pendulaires… Tout est à revoir ou à peu près.
C’est à ce titre d’abord, fonder les retrouvailles avec une vie urbaine harmonieuse,
qu’une politique d’aménagement urbain pesée, humano et écoresponsable est de
la première importance, et de la première urgence. Est-elle à l’ordre du jour ?

1. Un “faire avec” complexe et entravant.

Sage, sérieux : David Alan Chipperfield et l’élection de la Raison

Archistorm, n° 122 sept. 2023.

La Méditerranée encore à venir – Learning from Water – JEUDI 29 JUIN 2023 À 18H30 À LA LIBRAIRIE DU CENTRE POMPIDOU-PARIS

La Méditerranée encore à venir – Learning from Water

JEUDI 29 JUIN 2023 À 18H30, librairie du Centre Pompidou-Paris

Présentation du livre et discussion autour de la Méditerranée et des enjeux des “lignes d’eau” (architecture, urbanisme, civilisation).

En présence d’Alfonso Femia, architecte et commissaire de La Biennale dello Stretto, Paul Ardenne, auteur, Jean-Philippe Hugron, auteur, Marc Barani, architecte, Carmen Santana, architecte.

Globaux, donc africains ?

Biennale d’architecture de Venise 2023

L’attribution l’an passé, en 2022, du Pritzker Prize à Diébédo Francis Kéré, architecte burkinabé, était sans doute un signe : l’Afrique, le « continent noir », en matière d’architecture, a assurément à nous dire. Mais son message est trop inaperçu, la globalisation n’ayant pas, depuis les années 1990, placé l’Afrique au premier plan (par rapport à l’Asie, notamment).

La nomination de la Ghanéenne-Écossaise Lesley Lokko, écrivaine et architecte, comme directrice artistique de la 18 e Biennale d’architecture de Venise, est l’occasion de rectifier la donne.

Thème général : « Le laboratoire du futur », un futur dont on ne saurait douter que l’Afrique y aura et y fera sa part. Mais laquelle ?

Architecture et métavers. L’architecture a-t-elle besoin des univers virtuels ? « Archistorm », mai-juin 2023 (n° 120).

L’architecture, ce matériau psychanalytique. « Archistorm », mars-avril 2023 (n° 119).

La question de l’architecture inclusive. Comment rendre l’architecture inclusive ? Expériences historiques et réalités contemporaines. Deux articles de fond dans la revue “Archistorm”, nov. 2022 (n° 117) et janvier 2023 (n° 118).

Archistorm 118 Jan-Fév 2023. L’architecture inclusive, une place pour chacun·e

Inclure et ne pas exclure. Accueillir et non pas rejeter. Élaborer territoires et lieux de vie où dominent la «gentillesse», la «bienveillance», le «souci de l’autre». L’architecture à vocation inclusive doit se rendre accueillante à tous niveaux en faisant sienne cette exigence : mettre à l’index discriminations, ostracismes et mépris social.
Promouvoir des parcours faciles pour les personnes à mobilité réduite, des espaces domestiques pour chacun, des bâtiments permettant l’échange, l’intergénération, la fraternisation (plus la sororisation et le communautarisme de genre et de couleur de peau, ajouteront les «woke») : l’enjeu, pour les architectes et les urbanistes, n’est pas mince. Rien souvent, ou très peu, d’entre les structures héritées, n’est adaptable en l’état : tout reconstruire ? Se contenter de pis-aller ? Le bâtir inclusif, pendant un moment, risque d’aller à tâtons pour cette raison encore : une adhésion non toujours souhaitée au principe même de l’inclusion, loin d’être oecuménique.