Pritzker Prize 2024, Riken Yamamoto – Archistorm, numéro 126, mai 2024

À paraître : Archistorm, numéro 126, mai 2024. Une étude du travail subtilement anti-moderne de Riken Yamamoto, architecte peu connu en Europe et lauréat du Pritzker Prize 2024. La quête constante de la “ville cellulaire”, celle qui ménage à l’individu la possibilité d’être soi et d’être social.

“Dévisagéité” – le statut contemporain du visage. Art press, n° 520, avril 2024

La modernité artistique, dans sa manière si changeante de représenter le corps humain (glorieux, déchu, érotisé, insignifiant, idiot, mécanisé, végétalisé, animalisé, par petits morceaux… diversement), n’a jamais ménagé le visage, la représentation même de la face, de nos faces. Tout à ce spectacle dépareillé, nous voici endurant par rebond une situation peu confortable. Loin que l’art nous renseigne une bonne fois sur ce que nous sommes, la représentation devenue erratique de nos visages ébranle toute stabilité dans la construction d’un modèle-type ou sertissant une valeur éminente.

« Le sens des Répliques »

Conversation entre Paul Ardenne et Patrice Hamel, réalisée le 10 février 2023 à Paris (galerie Mortier).

FABRIQUE DE LA VILLE ET AMÉNAGEMENT : FIN DE L’HISTOIRE ET NOUVEAUX COMMENCEMENTS ?

Archistorm n° 125 mars 2024

L’aménagement urbain contemporain ne peut plus faire comme si lefonctionnalisme et ses brutalités conceptuelles et concrètes n’avaient pasexisté et brisé le bon urbanisme, celui, sensible, pacifiant, qui installe l’êtrehumain dans des lieux de vie harmonieux. Un autre temps vient, moinsporté par l’idéologie, et plus par le souci du service collectif. Les acteursde l’aménagement s’engagent dans un cycle de salut, d’échanges accrus etd’ouverture à de nouvelles priorités, le commun, l’écologie. Le gage de la fin,en tendance du moins, des combats interprofessionnels et corporatistes.

L’art immersif, oui, mais lequel ?

Paul Ardenne, chronique “L’époque”. À propos de l’art immersif et de ses deux mamelles, l’expérience corporelle inédite et le divertissement. Qui l’emporte ?

“Imaginaires de la fin du monde : post-apocalypse, dystopie, téléologie écologique”

Ce mardi 23 janvier 2024 à Bruxelles, à la Fondation Thalie, à 18 h 30, troisième volet du cycle GREEN SOUL, “Imaginaires de la fin du monde : post-apocalypse, dystopie, téléologie écologique”. La fin du monde et ses variantes imaginaires, une rhétorique à géométrie variable pour servir des scénarios divergents, entre fantasmes, pour les uns, d’anéantissement et, pour les autres, de régénération.

https://www.fondationthalie.org/fr/evenements/masterclass-dhistoire-de-lart-et-des-idees/3-limaginaire-de-la-fin-du-monde-post-apocalypse-dystopie-teleologie-ecologique-green-soul-lanthropocene-cultures-imaginaires/

L’Art en joie – Art Press

Entretien entre Paul Ardenne et Catherine Millet à propos des “difficiles images de la joie” (Art Press n. 517, janvier 2024). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la représentation artistique de la joie ne va pas de soi. Elle connaît durablement ce qui s’assimile à une répression (culturelle, religieuse, mentale) que lèveront les Lumières puis, jusqu’à l’obscénité (culture Feelgood, selfie, réquisition à des fins publicitaires et de propagande, réseaux sociaux) la modernité et l’âge contemporain.

Fabrique de la ville et aménagement : fin de l’histoire ou nouveaux commencements ?

Paul Ardenne, Archistorm, n. 124, janv.-févr. 2024

Les modèles d’aménagement urbain dominants ayant fait florès au XXe siècle,
privilégiant idéologie et technocratie, se sont révélés être des échecs cuisants.
Agglutination et congestion, pollutions en tout genre, distension entre les lieux de
vie domestique, de travail et de loisir, condamnation des résidents à de pénibles
et chronophages mouvements pendulaires… Tout est à revoir ou à peu près.
C’est à ce titre d’abord, fonder les retrouvailles avec une vie urbaine harmonieuse,
qu’une politique d’aménagement urbain pesée, humano et écoresponsable est de
la première importance, et de la première urgence. Est-elle à l’ordre du jour ?

1. Un “faire avec” complexe et entravant.

Art Press n° 516 dossier Ruines plus Loris Greaud

Art Press nov. 2023 – Dépression verte